Sur les questions relatives à la retraite et au travail, l’œuvre de Bernard Friot est aujourd’hui l’une des plus discutées dans le monde francophone. Refusant de séparer ces moments de la vie sociale et économique, Friot propose au contraire de les reconnaître comme deux facettes d’une même contribution à la richesse collective. Cette proposition n’est pas sortie d’un chapeau : en s’appuyant sur les acquis sociaux des dernières décennies, Friot montre que cette contribution a été reconnue comme telle par le versement d’un salaire à la retraite indépendamment de la relation d’emploi. Reprenant et actualisant une tradition communiste française, la pensée de Friot offre une perspective qui permet de lire autrement le sens des réformes récentes des retraites dans les pays occidentaux, en particulier celles qui ont eu récemment cours en France. Le présent numéro du Bulletin de la retraite présente un entretien qu’il a accordé sur ce sujet et introduit à son travail.

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Bonne lecture !